La dénutrition est très répandue chez les jeunes comme chez les adultes. Celle-ci est généralement due à une malnutrition ou à une coupure totale d’appétit suite à une maladie ou une intervention chirurgicale. Cela dit, pour remédier à ce problème, les médecins peuvent prescrire une nutrition artificielle qui doit être suivie par un ensemble de diagnostics. Si vous n’avez aucune idée sur la nutrition artificielle, vous trouverez dans cet article toutes les informations essentielles à ce sujet. Qu’est-ce qu’une nutrition artificielle ? Comment se fait la prise en charge d’une nutrition artificielle chez les personnes âgées ?
Qu’est-ce qu’une nutrition artificielle ?
La nutrition est la base de la santé. Manger équilibré renforce le métabolisme. Certaines personnes cherchent ainsi à perdre du poids grâce à un programme nutritionnel. Seulement, d’autres personnes trouvent du mal à équilibrer leur nutrition ou du moins, les portions consommées sont insuffisantes. Résultat, l’individu devient très maigre et peut facilement souffrir d’une anémie sévère. Pour empêcher cela, les médecins peuvent prescrire à l’individu une nutrition artificielle. Il faut savoir que la nutrition artificielle est prescrite lorsque l’individu est en dessous de son poids normal et que celui-ci est incapable de se nourrir correctement suite à :
- une intervention chirurgicale au niveau du système digestif ;
- une perte d’appétit sévère.
Avant de prescrire une nutrition artificielle, les médecins effectuent tout d’abord un diagnostic de dénutrition afin de cerner les besoins nutritifs de l’individu, et surtout, de décider de la meilleure façon d’introduire la nutrition artificielle au métabolisme du malade. En effet, il existe deux types de nutritions artificielles qui sont les suivantes :
- la nutrition artificielle clinique entérale ;
- la nutrition artificielle clinique parentérale.
Comment se fait la prise en charge d’une nutrition artificielle ?
Contrairement à ce que vous pouvez penser, la nutrition artificielle est ambulatoire, autrement dit, le malade n’est pas hospitalisé. En effet, la nutrition artificielle entérale ou parentérale peut parfaitement se faire à la maison après que les médecins aient perfusé le patient avec un sachet nutritif à l’aide d’une sonde. D’ailleurs, avant de quitter le cabinet, les médecins expliquent le mode d’utilisation de ces sachets aux patients afin qu’ils puissent respecter la dose journalière tolérée. Bien sûr, le patient souffrant de dénutrition doit continuer à se nourrir par voie orale et ne doit en aucun cas se limiter à la nutrition artificielle, car celle-ci est insuffisante si elle n’est pas accompagnée d’au moins trois repas par jour et de deux collations.
Pour ce qui est de la possibilité d’associer des compléments nutritionnels à la nutrition artificielle. La réponse est oui ! En effet, si le patient souffre d’une perte d’appétit, les médecins peuvent lui recommander de prendre des compléments nutritifs qui l’aideront dans son alimentation orale. Cela dit, la durée de prise de ces compléments nutritifs dépend du métabolisme de la personne. Si celui-ci retrouve son poids normal, les médecins peuvent autoriser l’arrêt de cette substance, néanmoins, le patient doit continuer à se nourrir convenablement pour éviter qu’il ne rechute.
La nutrition artificielle est très utilisée chez les personnes âgées. En effet, en vue de certaines maladies liées à l’âge, certaines personnes perdent rapidement leur appétit. Par conséquent, elles se retrouvent en dénutrition très sévère. Les médecins sont obligés de leur prescrire une nutrition artificielle. Seulement, il faut savoir que la prise en charge d’une nutrition artificielle chez une personne âgée n’est pas à prendre à la légère, surtout si le poids de celle-ci est très faible. C’est pour cela que des diagnostics sont réalisés chaque semaine ou 15 jours pour vérifier le poids de la personne, et donc, l’efficacité de la nutrition artificielle. Dans le cas où le résultat de diagnostic n’est pas fameux, les médecins doivent revoir les habitudes alimentaires de la personne et l’adapter à la nutrition artificielle afin de procurer à l’individu un apport énergétique suffisant.